lundi 19 juillet 2010

Parking "bis"

a) Le chanteur et son percussionniste (voir "14 juillet") doivent se garer "quelque part," cela veut dire au "parking des chefs", où il y a de la place. Je préviens la conciergerie. Elle donne son accord pour cette fois-ci ; mais la prochaine fois, il faut un écrit, quelques jours auparavant.

b) Un concierge me dit en voyant cette voiture se garer : "Si vous vous garez encore une fois sur ce parking, sachez qu'à partir de la rentrée prochaine, les PV seront transmis à l'étranger pour être encaissés. - De toute façon je dois le faire [dénoncer le contrevenant à la police pour faire établir un PV], sinon la direction me tance parce que je ne le lui obéis pas."
Quelle obséquiosité, quelle servilité ! Il est fort à parier que la direction ait autre chose à faire que de contrôler le soir si un tel un tel des concierges a mis des avertissements de dénonciation sur le pare-brise des voitures. Mais l'institution et ses (prétendues) normes sont tellement bien intériorisées par de nombreux collaborateurs et fonctionnaires qu'elle n'a même pas besoin d'intervenir réellement. Les gens sont convaincus d'être contrôlés. C'est la maxime Big Brother is watching you de George Orwell avant l'heure…

c) Pour "calmer le jeu", un responsable me propose de changer sa place de stationnement "direction" du petit parking contre "ma place" sur le grand parking où il n'y a pas de place… J'"hallucine"…

PS : En relisant mon journal institutionnel, je me dis qu'il y a de quoi pour écrire un roman. Il n'y a pas un jour "sans" (absurdité)… Il faut seulement avoir le temps de toutes les noter ! - Certes, il est reposant de savoir que l'institution n'est pas parfaite. Mais on peu moins d'absurdités ne ferait pas de mal. Cela nous laisserons un peu plus de temps pour faire notre travail.

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