samedi 21 août 2010

La paranoïa ordinaire d'une institution

Dans mon établissement (et en Allemagne en général ?), l'enseignant doit confirmer deux fois par an (après chaque semestre) qu'il a bien effectué le service horaire qu'on lui demandait d'assurer.
Il faut dire qu'en France, aucun service administratif universitaire ne m'a jamais demandé, après coup, de certifier que j'ai réellement effectué mes 192 heures de TD. Il allait de soi que je les ai faites, car il y avait maintes moyens de le vérifier sans que je ne le confirme explicitement. - En Allemagne c'est différent. Soit. Un peu plus de paperasse. Soit.

L'affaire commence à se "compliquer" lorsque le secrétariat nous interdit explicitement de transmettre le formulaire par courriel comme document électronique avec une signature électronique. Il faut le rendre imprimé et signé manuellement.

Il est vrai qu'on pourrait tricher et faire signer le papier par quelqu'un d'autre. On pourrait tricher en donnait des fausses informations. (Pourquoi seraient-elles d'ailleurs plus justes ou fausses en papier imprimé ?) L'administration dispose déjà de toutes ces / nos informations par le biais du programme imprimé, à travers la plateforme d'apprentissage où les cours sont répertoriés (avec les listes des étudiants y participants), etc., etc. De plus, d'après le dire du secrétariat, le directeur des études passent dans les salles / couloirs pour vérifier si nos cours ont bien lieu…
On sait qu'une institution mal "réglée" à une forte propension à développer des comportements paranoïaques. Mais à ce point ? - L'hyperbole qui me passe par la tête : "Plus parano qu'elle, tu meurs…"

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